205 bis boulevard Raspail 75014 Paris

Origine du nom

François Vincent Raspail (1794 - 1878), chimiste et homme politique français.

Histoire de la rue

Précédemment boulevard d'Enfer. La partie comprise entre un point situé à 80 m environ au-delà de la rue de Varenne et la rue de Sèvres a été percée en 1869. Un tronçon d'une longueur de 90 m environ à partir de la rue Stanislas avait été ouvert par MM. Bernard frères. La largeur de la partie comprise entre le boulevard Edgar Quinet et la place Denfert-Rochereau était avant le décret du 14 septembre 1892 de 70 m et comprenait l'ensemble de l'ancien boulevard d'Enfer (partie) et de l'ancien boulevard extérieur (partie du boulevard de Montrouge) qui avaient été réunis en une seule voie lors de l'agrandissement de Paris (loi du 16 juin 1859). En 1933, la partie élargie du boulevard Raspail située au carrefour de la rue du Cherche-Midi a été dénommée place Alphonse Deville ; cette place a englobé le n° 51. Le chemin de ronde d'Enfer a été annexé au boulevard Raspail et au boulevard Edgar Quinet.

Largeur : 30 m entre les boulevards Saint-Germain et du Montparnasse ; 40 m, le surplus (G).

Ouverture de la rue

Décret du 28 juillet 1866, depuis le boulevard Saint-Germain jusqu'à un point situé à 70 m environ en-deçà de la rue de Grenelle. Décret du 20 février 1890, depuis le point ci-dessus défini jusqu'à la rue de Grenelle. Décret du 21 décembre 1905, entre les rues de Grenelle et de Varenne (B). Décret du 6 juillet 1895, sur une longueur de 80 m environ à partir de la rue de Varenne. Décret du 19 décembre 1906, entre la rue de Sèvres et les nos 79 (partie) et 70 (D). La partie E a été exécutée lors du percement de la rue de Rennes. Décret du 16 avril 1904, entre les rues de Vaugirard et Stanislas et entre la rue Vavin et le boulevard du Montparnasse. Un tronçon d'une longueur de 90 m environ à partir de la rue Stanislas avait été ouvert par MM. Bernard frères en 1881. Décret du 18 novembre 1891, à partir d'un point situé à 90 m environ au-delà de la rue Stanislas jusqu'à la rue Vavin. Lettres patentes du 9 août 1760, partie G.